Certaines personnes m'écrivent pour me demander si elles peuvent imprimer mes articles.
Voici quelques principes à ce sujet...
1) L'impression de mes articles pour utilisation personnelle non commerciale ni académique est bien entendu libre, sans besoin d'autorisation écrite de ma part.
2) Par contre, l'utilisation de tout ou partie des articles de ce site pour toute entreprise à caractère commercial (ouvrage ou autre) reste soumise à autorisation écrite explicite de ma part.
3) L'utilisation de tout ou partie d'un article pour utilisation collective non commerciale telle que cours religieux, cours, cercles de débats, etc. est également autorisée (sans besoin d'obtenir individuellement une autorisation écrite de ma part) dès lors que la source est clairement mentionnée. De même, reprendre, sur un autre site, un article de ce site, cela est aussi autorisé (sans besoin d'obtenir individuellement une autorisation écrite de ma part) dès lors que la source est clairement mentionnée (avec cette fois le lien url).
Il est dommage de constater que certains coreligionnaires ne se privent pas de prendre des passages entiers d'articles de ce site et de les recopier (ou de les lire) sans se donner la peine d'en mentionner la source. Ce serait pourtant un minimum d'honnêteté que d'indiquer clairement l'origine de ce qu'on écrit ou énonce de la sorte.
Il est tout aussi dommage de constater que certains frères – à La Réunion et ailleurs – ne se privent pas de reprendre des passages entiers des humbles recherches figurant sur ce site, de modifier seulement la tournure de quelques phrases, et de les utiliser dans leurs cours pour adultes ou adolescents, sans jamais indiquer à leurs élèves la source de ce qu'ils énoncent si doctement.
On peut en voir un exemple dans cet exposé de cette personne, laquelle s'est contentée de "pomper" mon article (et ce n'est là qu'un seul exemple parmi d'autres de sa part : certains de ses autres cours en ligne, de tafsîr et autres, sont réalisés par la même méthode : prendre de cette source-ci mais ne jamais la citer).
C'est là un manque d'honnêteté, et ce n'est pas là la façon de faire de nos Prédécesseurs, qui, eux, ne se sont jamais sentis "trop grands" pour dire et écrire clairement d'où ils tenaient telle et telle explications…
Sufyân ath-Thawrî disait ainsi : "نسبة الفائدة إلى مفيدها: من الصدق في العلم و شكره. والسكوت عن ذلك: من الكذب في العلم و كفره" : "Attribuer le point de connaissance à celui qui l'a communiqué relève de la véracité dans la science et de la reconnaissance au sujet de celle-ci. Et taire cela relève du mensonge dans la science et du manque de reconnaissance au sujet de celle-ci."
Abû 'Ubayd a dit pour sa part : "من شكر العلم أن تستفيد الشيء، فإذا ذكر لك قلتَ: خفي عليَّ كذا و كذا و لم يكن لي به علم حتى أفادني فيه فلان و فلان؛ فهذا شكر العلم" : "La reconnaissance (envers quelqu'un) dans la science, c'est que tu tires profit de quelque chose, et que, lorsqu'on t'en parle, tu dises alors : "Je n'en avais pas connaissance, jusqu'à ce qu'Untel et Untel m'en ont informé". Ceci est la reconnaissance dans la science."
(Ces deux propos ont été cités par Abû Ghudda dans l'Avant-Propos de la 8ème édition de son livre Qîmatu-z-zaman 'inda-l-'ulamâ, p. 15).
An-Nawawî écrit pour sa part ceci :
"ومما ينبغي الاعتناء به بيان الأحاديث التي قيل إنها أصول الإسلام وأصول الدين أو عليها مدار الإسلام أو مدار الفقه والعلم، فنذكرها في هذا الموضع، لأن أحدها حديث الأعمال بالنية ولأنها مهمة فينبغي أن تقدم.
وقد اختلف العلماء في عددها اختلافا كثيرا وقد اجتهد في جمعها وتبيينها الشيخ الإمام الحافظ أبو عمروعثمان بن عبد الرحمن المعروف بابن الصلاح رحمه الله تعالى؛ ولا مزيد على تحقيقه وإتقانه، فأنا أنقل ما ذكره رحمه الله مختصرا. وأضم إليه ما تيسر مما لم يذكره. فإن الدين النصيحة. ومن النصيحة أن تضاف الفائدة التي تستغرب إلى قائلها؛ فمن فعل ذلك بورك له في علمه وحاله؛ ومن أوهم ذلك وأوهم فيما يأخذه من كلام غيره أنه له فهو جدير أن لا ينتفع بعلمه ولا يبارك له في حال. ولم يزل أهل العلم والفضل على إضافة الفوائد إلى قائلها؛ نسأل الله تعالى التوفيق لذلك دائما.
قال الشيخ أبو عمرو رحمه الله بعد أن حكم أقوال الأئمة في تعيين الأحاديث التي عليها مدار الإسلام واختلافهم في أعيانهم وعددها فبلغت ستة وعشرين حديثا" (Bustân ul-'ârifîn).
Jamâl ud-Dîn al-Qâssimî écrit quant à lui : "لا خفاء أن من المدارك المهمة في باب التصنيف عزو الفوائد والمسائل والنكت إلى أربابها، تبرؤًا من انتحال ما ليس له، وترفعًا عن أن يكون كلابس ثوبي زور. لهذا ترى جميع مسائل هذا الكتاب معزوة إلى أصحابها بحروفها؛ وهذه قاعدتنا فيما جمعناه ونجمعه" (Qawâ'ïd ut-tahdîth min funûni mustalah il-hadîth).
Qui a lu ne serait-ce que Fat'h ul-bârî de Ibn Hajar a pu constater à presque chaque page du livre combien il tient à préciser de qui il tient telle et telle explications.
Merci pour votre compréhension, à tous et à toutes...