Des hadîths où on voit bien qu'il y a eu retransmission par terme équivalent (رواية بالمعنى : riwâya bi-l-ma'nâ)

Les Hadîths constituent la seconde source, complétant nécessairement le Coran. Cependant, à la différence des versets composant le texte de celui-ci, les Hadîths ne sont pas rapportés par autant de personnes : le Coran, c'est toute la génération des Compagnons qui le rapportent.

Parmi les Hadîths, certes, il en est qui sont rapportés au tawâtur lafzî (rapportés par un très grand nombre de personnes, à chaque niveau, y compris celui des Compagnons).
Cependant, tous ne sont pas ainsi : la plupart sont des akhbâru âhâd. Et, bien que source tout à fait fiable (induisant le yaqîn / le zann aghlab / le zann aghlab, / le zann mujarrad : que le Prophète a bien dit, fait ou approuvé ce qui lui est attribué) (pour le sens de ces termes, se référer à l'article suscité), ces âhâd sont tels que parfois il y a eu l'équivalent de ce qui figurait dans le hadîth. C'est ce qu'on appelle : riwâya bi-l-ma'nâ : "retransmission au sens".

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I) Est-il autorisé de retransmettre un hadîth en y employant un terme synonyme de celui qui a été dûment prononcé (الرواية بالمعنى) ?

Le mieux (al-awlâ) reste incontestablement de retransmettre les termes du Prophète (sur lui soit la paix) tels quels.
Mais la riwâya bi-l-ma'nâ est autorisée (jâ'ïz) pour, d'après un avis, celui qui se souvient parfaitement du sens du hadîth mais a oublié un mot : il l'exprime alors par le biais d'un mot synonyme ou approchant.

Ibn Hajar écrit ainsi :
"وأما الرواية بالمعنى، فالخلاف فيها شهير.
والأكثر على الجواز أيضا؛ ومن أقوى حججهم الإجماع على جواز شرح الشريعة للعجم بلسانهم للعارف به؛ فإذا جاز الإبدال بلغة أخرى، فجوازه باللغة العربية أولى.
وقيل: إنما تجوز في المفردات دون المركبات.
وقيل: إنما تجوز لمن يستحضر اللفظ؛ ليتمكن من التصرف فيه.
وقيل: إنما تجوز لمن كان يحفظ الحديث فنسي لفظه وبقي معناه مرتسما في ذهنه، فله أن يرويه بالمعنى لمصلحة تحصيل الحكم منه؛ بخلاف من كان مستحضرا للفظه.
وجميع ما تقدم يتعلق بالجواز وعدمه.
ولا شك أن الأولى إيراد الحديث بألفاظه دون التصرف فيه. قال القاضي عياض: ينبغي سد باب الرواية بالمعنى؛ لئلا يتسلط من لا يحسن، ممن يظن أنه يحسن، كما وقع لكثير من الرواة قديما وحديثا. والله الموفق"
(Nuz'hat un-nazar, pp. 76-77).

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Voici une relation où on voit le Prophète (sur lui soit la paix) rectifier ce que le Compagnon relate au sens
:

"عن البراء بن عازب، قال: قال النبي صلى الله عليه وسلم: "إذا أتيت مضجعك، فتوضأ وضوءك للصلاة، ثم اضطجع على شقك الأيمن، ثم قل: "اللهم أسلمت وجهي إليك، وفوضت أمري إليك، وألجأت ظهري إليك، رغبة ورهبة إليك، لا ملجأ ولا منجا منك إلا إليك، اللهم آمنت بكتابك الذي أنزلت، وبنبيك الذي أرسلت"؛ فإن مت من ليلتك، فأنت على الفطرة، واجعلهن آخر ما تتكلم به."
قال: فرددتها على النبي صلى الله عليه وسلم، فلما بلغت: "اللهم آمنت بكتابك الذي أنزلت"، قلت: "ورسولك". قال: "لا: ونبيك الذي أرسلت"
(al-Bukhârî, Msulim).
Al-Barâ' ibn 'Âzib raconte que le Prophète (que Dieu le bénisse et le salue) lui a enseigné une formule d'invocation à dire au moment de se coucher. Comme al-Barâ' répéta la formule, au lieu de dire "et en Ton prophète, que Tu as envoyé" (qui étaient les termes exacts employés par le Prophète), il dit : "et en Ton Messager, que Tu as envoyé". Le Prophète le reprit : "Non : "et en Ton prophète, que Tu as envoyé"".

Cela montre qu'il est mieux de reprendre les mêmes termes.

Mais il faut noter par ailleurs que cela concerne une formule de Dhikr, or dans ce domaine il s'agit de s'en tenir à ce qui a été dit (tawqîf) (Fat'h ul-bârî 11/135).

Il faut néanmoins savoir que, même pour des formules d'invocations (Du'â), le même hadîth a parfois été relaté avec des termes différents, et parfois les termes ne sont pas dans le même ordre.
Ainsi, dans le hadîth relaté par Zayd ibn Arqam :
--- "اللهم إني أعوذ بك من علم لا ينفع، ومن قلب لا يخشع، ومن نفس لا تشبع، ومن دعوة لا يستجاب لها" (Muslim, 2722) ;
--- "اللهم إني أعوذ بك من نفس لا تشبع، ومن قلب لا يخشع، ومن علم لا ينفع، ودعوة لا تستجاب" (an-Nassâ'ï).

Aussi, faisons le maximum pour dire les mêmes termes.
Mais ne tombons pas dans l'excès. Et ne nous empressons pas de crier à l'erreur dès que nous entendons chose différente de ce que nous, nous avons appris.

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Et voici maintenant quelques exemples de riwâyât bi-l-ma'nâ :

1) Dans l'épisode où une femme s'est proposée en mariage au Prophète (sur lui soit la paix), mais celui-ci n'était pas intéressé, puis un homme a exprimé son intéressement, et à la fin le Prophète marie cette femme à cet homme.
Quelle formule emploie-t-il alors, les relations sont différentes sur ce point :
--- "فقد زوّجتكُها"
--- "أنْكحتُكها"
--- "ملّكتُكها"
--- "أمْلكتُكها"
--- "أمْكنّاكها"
Ibn Hajar conclut : "Ce qui est certain c'est que le Prophète, que Dieu le bénisse et le salue, n'a pas dit tous ces termes en cette seule occasion. Il ne reste plus qu'à dire : Le Prophète, que Dieu le bénisse et le salue, a dit l'un de ces termes, et le reste des transmetteurs a exprimé le sens (bi-l-ma'nâ)" (An-Nukat, 808-809).

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2) Ce que le prophète Muhammad (sur lui soit la paix) a dit à son compagnon Mu'âdh (que Dieu l'agrée) lorsqu'il l'envoya au Yémen :

--- "Tu te rends auprès de gens parmi les Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit qu'ils proclament l'unicité de Dieu [= que Dieu est seule divinité]. Lorsqu'ils connaîtront cela, informe-les que Dieu leur a prescrit, pendant leurs journées et leurs nuit, cinq prières. Lorsqu'ils auront accompli les prières, informe-les que Dieu a rendu obligatoire sur eux l'aumône par rapport à leurs biens, laquelle sera prise de leurs riches et retournée à leurs pauvres..." (al-Bukhârî, 6937).
--- Selon une autre version : "Tu te rends auprès de gens parmi les Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit qu'ils adorent DieuLorsqu'ils connaîtront Dieu, informe-les que..." (al-Bukhârî, 1389).
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Selon une autre version encore : "Tu vas te rendre auprès de gens parmi les Gens du Livre. Lorsque tu arriveras auprès d'eux, invite-les à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a de divinité que Dieu et que Muhammad est le Messager de DieuS'ils te suivent en cela, informe-les que..." (al-Bukhârî, 4090).

Si les mots que le Prophète a alors prononcés sont relatés différemment dans les différentes versions de ce hadîth, il ne s'agit en fait que d'une seule et même parole, prononcée à un même moment ; il est donc possible, écrit Ibn Hajar, que ces termes légèrement différents aient pour origine les différences de relations des transmetteurs, riwâya bi-l-ma'nâ (Fat'h ul-bârî 13/433-434).

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3) Entre des gens du Yémen venus à Médine et le Prophète (que Dieu prie sur lui et le protège) eut lieu l'échange suivant (les numéros figurant seuls ci-après sont ceux de Al-Jâmi' us-Sahîh de al-Bukhârî, d'après la numérotation de al-Bughâ ; sauf lorsque MF ou FB sont précisés) :

"عن عمران بن حصين رضي الله عنهما، قال: دخلت على النبي صلى الله عليه وسلم، وعقلت ناقتي بالباب، فأتاه ناس من بني تميم فقال: "اقبلوا البشرى يا بني تميم." قالوا: "قد بشرتنا فأعطنا" مرتين. ثم دخل عليه ناس من أهل اليمن، فقال: "اقبلوا البشرى يا أهل اليمن، إذ لم يقبلها بنو تميم." قالوا: "قد قبلنا يا رسول الله." قالوا: "جئناك نسألك عن هذا الأمر؟ قال: "كان الله ولم يكن شيء غيره/ معه، وكان عرشه على الماء، وكتب في الذكر كل شيء (...)"

Les Yéménites dirent ceci au Prophète : "Nous sommes venus à toi afin d'acquérir la compréhension (natafaqqaha) dans la religion, et afin de te questionner au sujet du début de cela, qu'était-ce ('an awwali hâdha-l-amr, mâ kâna) ?" [6982].
Le Prophète répondit : "Dieu était, et il n'y avait aucune chose autre que Lui" [6982] / "avec Lui" (FB 6/347, MF 18/211). "Et Son Trône était sur l'Eau. Et Il écrivit dans le Dhikr toute chose (...)."

Cette différence dans le terme ayant été employé : "avec Lui" / "avant Lui" a rendu possible une divergence quant au moment que ce hadîth évoque : Le Temps apparaît-il avec la création des cieux et de la terre ? "Dieu était, et il n'y avait rien d'autre que Lui" / "et il n'y avait rien avant Lui"

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4) Dans le hadîth où une femme vint lui demander comment prendre les grandes ablutions après la période d'indisposition, le Prophète (sur lui soit la paix) lui a dit :
--- "عن عائشة، أن امرأة سألت النبي صلى الله عليه وسلم عن غسلها من المحيض، فأمرها كيف تغتسل، قال: "خذي فرصة من مسك، فتطهري بها." قالت: كيف أتطهر؟ قال: "تطهري بها." قالت: كيف؟، قال: "سبحان الله، تطهري!" فاجتبذتها إلي، فقلت: تتبعي بها أثر الدم" (al-Bukhârî, 308).
--- "عن عائشة، أن امرأة من الأنصار قالت للنبي صلى الله عليه وسلم: كيف أغتسل من المحيض؟ قال: "خذي فرصة ممسكة، فتوضئي ثلاثا." ثم إن النبي صلى الله عليه وسلم استحيا، فأعرض بوجهه، أو قال: "توضئي بها!" فأخذتها فجذبتها، فأخبرتها بما يريد النبي صلى الله عليه وسلم" (al-Bukhârî, 309).
--- "عن عائشة رضي الله عنها: أن امرأة سألت النبي صلى الله عليه وسلم عن الحيض، كيف تغتسل منه؟ قال: "تأخذين فرصة ممسكة فتوضئين بها." قالت: كيف أتوضأ بها يا رسول الله؟ قال النبي صلى الله عليه وسلم: "توضئي." قالت: كيف أتوضأ بها يا رسول الله؟ قال النبي صلى الله عليه وسلم: "توضئين بها!"، قالت عائشة: فعرفت الذي يريد رسول الله صلى الله عليه وسلم، فجذبتها إلي فعلمتها" (al-Bukhârî, 6924).

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5) Le Prophète (sur lui soit la paix) a-t-il dit :
--- "إن المرأة خلقت من ضلع", ce qui signifie : "La femme a été créé d'une côte" ?
--- ou : "إن المرأة كالضلع", ce qui signifie : "La femme est comparable à une côte" ?

Les deux relations existent sur le sujet, chez al-Bukhârî et chez Muslim.

Découvrir cela de façon  détaillée dans notre article : L'islam enseigne-t-il que la première femme a été créée à partir de la côte du premier homme ?

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6) Ayant entendu le prophète Muhammad (sur lui soit la paix) réciter le verset coranique où Dieu reproche à des chrétiens que "اتَّخَذُواْ أَحْبَارَهُمْ وَرُهْبَانَهُمْ أَرْبَابًا مِّن دُونِ اللّهِ وَالْمَسِيحَ ابْنَ مَرْيَمَ" : "ils ont pris leurs érudits et leurs moines, ainsi que le Messie fils de Marie, comme des Rabb en dehors de Dieu" (Coran 9/31), 'Adî ibn Hâtim (alors encore chrétien) fut intrigué par le contenu de ce verset : il n'avait pas le sentiment d'avoir divinisé certains des docteurs et des saints reconnus dans le christianisme. Il objecta donc au prophète Muhammad (sur lui la paix) ceci : "Nous ne faisons pas leur 'ibâda !".
Qu'est-ce que le Prophète lui répondit alors ?

--- d'après une version, il lui répondit ceci :
"فقال: "أليس يحرمون ما أحل الله فتحرمونه، ويحلون ما حرم الله فتحلونه؟" قال: قلت: "بلى!" قال: "فتلك عبادتهم"!"

"N'y a-t-il pas que (lorsque) ils déclarent illicite ce que Dieu a déclaré licite, vous le considérez (désormais) illicite, et (lorsque) ils déclarent licite ce que Dieu a déclaré illicite, vous le considérez (désormais) licite ?
Si. C'est là faire leur 'ibâda !" (rapporté par at-Tabarî dans son Tafsîr, n° 16332).

--- d'après une autre version, il lui répondit ceci :
"قال: "أما إنهم لم يكونوا يعبدونهم، ولكنهم كانوا إذا أحلوا لهم شيئا استحلوه وإذا حرموا عليهم شيئا حرموه""

"Ils ne faisaient (certes) pas la 'ibâda de ces (docteurs et moines), mais lorsque ces (dernier) déclarèrent licite ce que Dieu a déclaré illicite, ils le considérèrent (désormais) licite, et lorsqu'ils déclarèrent illicite ce que Dieu a déclaré licite, ils le considérèrent (désormais) illicite" (rapporté par at-Tirmidhî dans son Jâmi', n° 3095).

En fait les deux versions de ce Hadîth reviennent au même sens : ces chrétiens ont divinisé leurs érudits et leurs saints par le fait d'avoir considéré (en croyance exprimée explicitement par leur langue), que ceux-ci ont la faculté de légiférer de façon absolue. Ou par le fait d'avoir déclaré licite ce que Dieu a clairement (dharûratan) déclaré illicite mais que ces docteurs et moines ont déclaré licite, ou par le fait d'avoir déclaré illicite ce que Dieu a clairement (dharûratan) déclaré licite mais que ces docteurs et moines ont déclaré illicite.

C'est seulement dans les termes qu'il y a divergence entre les deux versions du Hadîth. Il y a eu ici riwâya bi-l-ma'nâ de la part de certains transmetteurs.
Et cela a été rendu possible par le fait que le terme "'ibâda" possède plusieurs sens, parmi lesquels :
"la divinisation" (ta'lîh) tout court (soit le sens B.a.a dans notre article exposant les sens de "'Ibâdat ullâh") : c'est ce sens que le terme possède dans la version de at-Tabarî ;
"les actes servant au rapprochement spirituel avec Dieu, tels que prière, jeûne, etc." (soit le sens B.b.a) : c'est ce sens que le terme possède dans la version de at-Tirmidhî.
Le résultat est cependant le même : ces chrétiens ont divinisé leurs érudits et leurs saints, pas par le fait de s'être prosterné avec un sens cultuel devant leurs statues, ni par le fait d'avoir jeûné pour se rapprocher spirituellement d'eux, mais par le fait d'avoir considéré que ceux-ci ont la faculté de légiférer de façon complètement contraire à la Loi de Dieu.

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Ce n'étaient là que quelques exemples d'un phénomène bien connu de tous ceux qui étudient attentivement les recueils de Hadîths.

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II) Et est-il autorisé de citer seulement une partie d'un hadîth (اختصار الحديث) ?

Ibn Hajar écrit que la plupart des spécialistes disent que cela est autorisé (jâ'ïz), mais à condition que celui qui procède à cela soit connaisseur ; car celui qui n'est pas connaisseur pourrait omettre la partie de la phrase qui comporte une exception par rapport à ce qui est dit avant, ce qui pose évidement problème.
"أما اختصار الحديث: فالأكثرون على جوازه بشرط أن يكون الذي يختصره عالما؛ لأن العالم لا ينقص من الحديث إلا ما لا تعلق له بما يبقيه منه، بحيث لا تختلف الدلالة، ولا يختل البيان، حتى يكون المذكور والمحذوف بمنزلة خبرين، أو يدل ما ذكره على ما حذفه. بخلاف الجاهل فإنه قد ينقص ما له تعلق، كترك الاستثناء" (Nuz'hat un-nazar, p. 76).

Al-Bukhârî a recours à ce procédé évoqué ici en II.

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Un exemple : le célèbre hadîth avec Thumâma ibn Uthâl, al-Bukhârî le tient :
--- de Abdullâh ibn Yûssuf (lequel le tient de al-Layth, jusqu'à la fin de la chaîne de narration) ;
--- et de Qutayba ibn Saîd (lequel le tient de al-Layth, jusqu'à la fin de la narration).

La version qu'il tient de Abdullâh ibn Yûssuf, il l'a exposée de façon complète dans son Sahîh au numéro 4114 (d'après la numérotation de al-Bughâ), mais de façon raccourcie aux numéros 450 et 2291.

La version qu'il tient de Qutayba, il l'a exposée de façon raccourcie au numéro 2290 ("فذكر الحديث، قال"), et de façon encore plus raccourcie au numéro 457.

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Un autre exemple : le célèbre hadîth de Samura ibn Jundub relatant le rêve du Prophète (sur lui soit la paix) dans lequel deux personnes l'ont emmené se déplacer, déplacement au cours duquel il a vu de nombreuses choses [se déroulant dans le Barzakh], al-Bukhârî le rapporte dans son livre par deux voies :
--- de Mûssâ ibn Ismâ'ïl (lequel le tient de Jarîr ibn Hâzim, qui le tient de Abû Rajâ, lequel le tient de Samura ibn Jundub) ;
--- et de Mu'ammal ibn Hishâm (lequel le tient de Ismâ'îl ibn 'Ulayya, qui le tient de 'Awf, qui le tient de Abû Rajâ, lequel le tient de Samura ibn Jundub).

La version qu'il tient de Mûssâ ibn Ismâ'ïl, al-Bukhârî l'a exposée de façon complète dans son Sahîh au numéro 1320 (d'après la numérotation de al-Bughâ), mais de façon raccourcie aux numéros 809, 2085, 2638, 3064 et 5745.

La version qu'il tient de Mu'ammal ibn Hishâm, il l'a exposée de façon complète dans son Sahîh au numéro 6640, mais de façon raccourcie aux numéros 1092, 3176 et 4397.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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