L'énonciateur (hâkim) - L'énonciation (hukm) - Le propos (mahkûm bih) - Ce au sujet de quoi le propos a été énoncé (mahkûm 'alayh) - الحاكم وحكمه والمحكوم به والمحكوم عليه

--- "Al-hukm bi-sh-shay'" signifie à l'origine : "affirmer quelque chose au sujet de quelque chose" ("والحكم بالشيء: أن تقضي بأنه كذا أو ليس بكذا، سواء ألزمت ذلك غيره أو لم تلزمه" : Al-Muf'radât. "فإن الحكم أن يقضى بشيء على شيء، فيقول: هو كذا أو ليس بكذا" : Ibid.). "أَفَنَجْعَلُ الْمُسْلِمِينَ كَالْمُجْرِمِينَ؟ مَا لَكُمْ كَيْفَ تَحْكُمُونَ" :  (Coran 68/35-36). "أًمْ حَسِبَ الَّذِينَ اجْتَرَحُوا السَّيِّئَاتِ أّن نَّجْعَلَهُمْ كَالَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ سَوَاء مَّحْيَاهُم وَمَمَاتُهُمْ؟ سَاء مَا يَحْكُمُونَ" (Coran 45/21).
Il s'agit donc d'une sorte de jugement que la personne rend au sujet d'une chose : "Ceci est mauvais", "Cela est bon", "Tel comportement mène à la perte", et même : "Cela n'est pas vert, mais bleu !".
On peut le traduire alors par : "affirmer quelque chose".
Il s'y trouve le sens de ikhbâr.

--- Le terme "hukm" signifie ensuite : "trancher au sujet d'un cas faisant l'objet de divergence entre deux personnes", sans que cela aille jusqu'à rendre un jugement (au sens usuel du terme) entre ces personnes.
Il a alors le sens de tab'yîn.
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"وَمَا كَانَ النَّاسُ إِلاَّ أُمَّةً وَاحِدَةً فَاخْتَلَفُواْ" (Coran 10/19). "كَانَ النَّاسُ أُمَّةً وَاحِدَةً [أي فَاخْتَلَفُواْ] فَبَعَثَ اللّهُ النَّبِيِّينَ مُبَشِّرِينَ وَمُنذِرِينَ وَأَنزَلَ مَعَهُمُ الْكِتَابَ بِالْحَقِّ لِيَحْكُمَ بَيْنَ النَّاسِ فِيمَا اخْتَلَفُواْ فِيهِ. وَمَا اخْتَلَفَ فِيهِ [أي في الْكِتَابَ بعد نزوله] إِلاَّ الَّذِينَ أُوتُوهُ، مِن بَعْدِ مَا جَاءتْهُمُ الْبَيِّنَاتُ، بَغْيًا بَيْنَهُمْ. فَهَدَى اللّهُ الَّذِينَ آمَنُواْ لِمَا اخْتَلَفُواْ فِيهِ مِنَ الْحَقِّ بِإِذْنِهِ. وَاللّهُ يَهْدِي مَن يَشَاء إِلَى صِرَاطٍ مُّسْتَقِيمٍ" (Coran 2/213). "وَمَا أَنزَلْنَا عَلَيْكَ الْكِتَابَ إِلاَّ لِتُبَيِّنَ لَهُمُ الَّذِي اخْتَلَفُواْ فِيهِ وَهُدًى وَرَحْمَةً لِّقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ" (Coran 16/64).


Le terme "hukm li" ou "'alâ" signifie enfin : "rendre un jugement en faveur de, ou à l'encontre de, une personne passant en jugement".
"ويقال: حاكم وحكام لمن يحكم بين الناس، قال الله تعالى: {وتدلوا بها إلى الحكام [البقرة/ 188]" (Op. cit.).
"فَإِن جَآؤُوكَ فَاحْكُم بَيْنَهُم أَوْ أَعْرِضْ عَنْهُمْ وَإِن تُعْرِضْ عَنْهُمْ فَلَن يَضُرُّوكَ شَيْئًا وَإِنْ حَكَمْتَ فَاحْكُم بَيْنَهُمْ بِالْقِسْطِ إِنَّ اللّهَ يُحِبُّ الْمُقْسِطِينَ" (Coran 5/42).
Il s'y trouve le sens de ilzâm.
On le traduit alors par : "prononcer un jugement".

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------ En fait le terme "hukm" est quasi-synonyme du terme "qadhâ'" : "القضاء: فصل الأمر قولا كان ذلك أو فعلا" (Al-Muf'radât).

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Dieu est le Hâkim :

------ par rapport au Hukm Takwînî : cela exprime la décision de Dieu en terme de ce qui va se passer concrètement dans l'Univers : Dieu décide de ce qui va se passer. C'est ce que le frère aîné de Joseph avait exprimé ainsi : "قَالَ كَبِيرُهُمْ أَلَمْ تَعْلَمُواْ أَنَّ أَبَاكُمْ قَدْ أَخَذَ عَلَيْكُم مَّوْثِقًا مِّنَ اللّهِ وَمِن قَبْلُ مَا فَرَّطتُمْ فِي يُوسُفَ فَلَنْ أَبْرَحَ الأَرْضَ حَتَّىَ يَأْذَنَ لِي أَبِي أَوْ يَحْكُمَ اللّهُ لِي وَهُوَ خَيْرُ الْحَاكِمِينَ" (Coran 12/80). Shu'ayb, sur lui soit la paix, avait dit à son peuple, les gens de Madian : "فَاصْبِرُواْ حَتَّى يَحْكُمَ اللّهُ بَيْنَنَا" : Coran 7/87) ;

------ et par rapport au Hukm Tashrî'î : cela exprime la Décision de Dieu en terme de Loi à laquelle les djinns et / ou les humains ont le devoir moral de se conformer : Dieu ordonne, interdit ou détermine la voie à suivre dans tel cas précis : "يَا صَاحِبَيِ السِّجْنِ أَأَرْبَابٌ مُّتَفَرِّقُونَ خَيْرٌ أَمِ اللّهُ الْوَاحِدُ الْقَهَّارُ مَا تَعْبُدُونَ مِن دُونِهِ إِلاَّ أَسْمَاء سَمَّيْتُمُوهَا أَنتُمْ وَآبَآؤُكُم مَّا أَنزَلَ اللّهُ بِهَا مِن سُلْطَانٍ إِنِ الْحُكْمُ إِلاَّ لِلّهِ أَمَرَ أَلاَّ تَعْبُدُواْ إِلاَّ إِيَّاهُ ذَلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ وَلَكِنَّ أَكْثَرَ النَّاسِ لاَ يَعْلَمُونَ" (Coran 12/39-40 : voir Al-Kashshâf et Bayân ul-qur'ân). "يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا جَاءكُمُ الْمُؤْمِنَاتُ مُهَاجِرَاتٍ فَامْتَحِنُوهُنَّ اللَّهُ أَعْلَمُ بِإِيمَانِهِنَّ فَإِنْ عَلِمْتُمُوهُنَّ مُؤْمِنَاتٍ فَلَا تَرْجِعُوهُنَّ إِلَى الْكُفَّارِ لَا هُنَّ حِلٌّ لَّهُمْ وَلَا هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ وَآتُوهُم مَّا أَنفَقُوا وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ أَن تَنكِحُوهُنَّ إِذَا آتَيْتُمُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ وَلَا تُمْسِكُوا بِعِصَمِ الْكَوَافِرِ وَاسْأَلُوا مَا أَنفَقْتُمْ وَلْيَسْأَلُوا مَا أَنفَقُوا ذَلِكُمْ حُكْمُ اللَّهِ يَحْكُمُ بَيْنَكُمْ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ" (Coran 60/10 ; "يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ أَوْفُواْ بِالْعُقُودِ أُحِلَّتْ لَكُم بَهِيمَةُ الأَنْعَامِ إِلاَّ مَا يُتْلَى عَلَيْكُمْ غَيْرَ مُحِلِّي الصَّيْدِ وَأَنتُمْ حُرُمٌ إِنَّ اللّهَ يَحْكُمُ مَا يُرِيدُ" (Coran 5/1). "وَمَا اخْتَلَفْتُمْ فِيهِ مِن شَيْءٍ فَحُكْمُهُ إِلَى اللَّهِ" (Coran 42/10 : at-Thânwî commente cela d'une part par "hukm tashrî'î" car Dieu, par Sa Parole révélée, nous a montré - depuis que nous sommes en ce monde - ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas ; d'autre part par le "hukm takwînî" qu'Il rendra le Jour du Jugement : Bayân ul-qur'ân).

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I) Lorsqu'un texte (nass) des sources (Coran et Sunna) énonce un propos au sujet de quelque chose, il y a 4 éléments :

– – 1) Il y a le hâkim (l'énonciateur) : c'est Dieu.
Le prophète Muhammad (sur lui soit la paix), lui, ne fait qu'énoncer de façon secondaire, en tant que Messager de Dieu, donc en tant que personne habilitée par Dieu à faire cela (lire notre article parlant de l'articulation de la Sunna par rapport au Coran). Mais le Hâkim (bi hukm tashrî'î aussi) au sens véritable, c'est Dieu, et Lui Seul. ("وسر ذلك أن التحليل والتحريم عبارة عن تكوين نافذ في الملكوت أن الشيء الفلاني يؤاخذ به أو لا يؤاخذ به، فيكون هذا التكوين سببا للمؤاخذة وتركها؛ وهذا من صفات الله تعالى. وأما نسبة التحليل والتحريم
إلى النبي صلى الله عليه وسلم
، فبمعنى أن قوله أمارة قطعية لتحليل الله وتحريمه. وأما نسبتها إلى المجتهدين من أمته فبمعنى روايتهم ذلك عن الشرع من نص الشارع أو استنباط معنى من كلامه"
: Hujjat ullâh il-bâligha, 1/186.)

2) Ensuite il y a le hukm au sens originel du terme (l'énonciation) : il s'agit de l'action d'énoncer (soit de donner une information, ikhbâr, soit de légiférer, tashrî').

3) Puis il y a le mahkûm bihî (le propos) : il peut s'agir d'une information (khabar), ou d'une norme (talab), relative à cette action.
--- Si cela est une information (khabar), elle est relative :
----- soit à une personne (celle-ci "a existé", ou bien "a fait telle chose", ou bien "a dit telle chose à telle autre personne"),
----- soit à un événement ("les choses se sont passées ainsi", ou : "le soleil s'obscurcira lors de la fin du monde", ou : "les morts seront ressuscités et sortiront de leur tombe").
--- Et si cela est une norme (talab), cela est forcément en rapport avec une action humaine :
----- cette norme consiste en le "statut légal" (shar'î) de cette action : le caractère "interdit" / "déconseillé" / "purement autorisé" / "recommandé" / "obligatoire" de cette action ;
----- ou cette norme peut consister en le statut "d'ordonnancement" (wadh'î) de quelque chose par rapport à cette action : ce "quelque chose est "la cause de" / "la condition pour l'applicabilité de, ou pour la validité de" / "le principe motivant de" / etc. : ce statut entraîne de faire telle autre action lorsque cette cause / condition / principe est présent.

4) Enfin il y a le mahkûm 'alayh (ce au sujet de quoi le propos a été énoncé) : il s'agit de :
--- soit tel événement (lorsque le mahkûm bihî est une khabar) ;
--- soit telle action de l'homme (lorsque le mahkûm bihî est une talab) ;
--- soit telle personne ; l'homme comme son action sont ainsi des mahkûm 'alayh, mais chacun sous un angle différent, tout en étant complémentaire à l'autre.

Note : Souvent le terme "hukm" est employé pour signifier non pas l'énonciation (le 2), mais le propos énoncé (le 3). Il signifie alors en fait  : "mahkûm bihî".

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II) Qu'est-ce que Dieu veut-Il que nous fassions par rapport aux informations (akhbâr) du Coran et de la Sunna ? et par rapport aux normes (talabât) de ces deux sources ?

Par rapport aux informations (akhbâr) que Dieu ou Son Messager nous ont données, Dieu veut de nous que nous croyons qu'elles sont vraies (sâdiqa).
On voit ainsi que toute information pure ayant été énoncée entraîne une norme : celle de l'obligation d'y croire.

Et par rapport aux normes (talabât) que Dieu ou Son Messager nous ont données, Dieu veut de nous que nous croyons qu'elles sont justes ('âdila) et que nous nous y conformions concrètement dans notre vie (c'est-à-dire soit les réalisions (si elles consistent en des obligations ou recommandations), soit nous en préservions (si elles consistent en des interdictions ou des caractères déconseillés)). (Que ces normes concernent le contenu de notre coeur, les pensées volontaires de notre esprit, les paroles de notre langue, les actions de notre main ainsi que de tous les autres membres de notre corps ; qu'il s'agisse alors de notre alimentation, de notre habillement, de nos finances, et notre vie familiale, de nos comportements avec autrui, etc.)

On voit cette fois que toute norme (talab) ayant été énoncée entraîne deux normes (talab) :
- celle de l'obligation d'y croire,
- et celle de la demande (obligatoire ou recommandée) de s'y conformer en pratique.

Par ailleurs, toute norme (talab) ayant été énoncée sous-entend l'énonciation d'une information (talab) pure aussi :
- si telle action est décrétée (hukm) "interdite",
- cela revient à l'information (khabar) que Dieu n'aime pas cette action, et qu'il y a la menace d'une sanction dans l'au-delà pour cette action.

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III) Pour découvrir ce que Dieu a énoncé à notre intention (hukm, en fait : mahkûm bihî), on se réfère à des textes, ceux du Coran et de la Sunna :

L'objectif est bien entendu de pratiquer concrètement ('amal) ce que Dieu veut : croire aux informations (akhbâr) que Lui ou Son Messager nous a données ; et se conformer aux normes (talabât) que Lui ou Son Messager nous a communiquées (c'est-à-dire pratiquer ce qui est obligatoire et ce qui est recommandé, et se préserver de ce qui est interdit et déconseillé).

Mais comment savoir ce que Dieu veut ?

On se réfère pour cela à des mots qui forment des phrases : on se réfère aux lafz (pluriel alfâz) qui constituent le Coran et la Sunna.

Et on s'efforce de découvrir le sens, le ma'nâ qu'ils ont.

- Ceux qui ont les compétences voulues s'efforcent de découvrir le sens à la source.
- Et ceux qui n'ont pas suffisamment de compétences pour cela suivent (ittibâ') des personnes qu'ils estiment compétentes, tout en cherchant progressivement à comprendre, à approfondir et à nuancer.

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IV) Comment comprendre ce que Dieu agrée, au travers des mots et phrases (alfâz) qu'Il nous a communiqués par la Révélation ?

Quand le mahkûm bihî est une norme (talab) :

Un premier aspect des choses :

Il y a :
A) d'une part la Signification du Texte lui-même (Dalâla lafziyya) ;
B) et d'autre part la Signification par Extraction à partir de la Signification de la Lettre du Texte (Dalâla qiyâsiyya).

Détaillons cela quelque peu...

Voici différents types de Signification du Texte lui-même (Dalâla lafziyya) (A) :

--- A.a) Le type le plus courant et le plus évident est celui où le sens (ma'nâ) du terme ou de la phrase est compris directement de celui-ci(celle-ci). Il s'agit là d'une Signification directe : "Dalâlatu ib'ârat in-nass".

--- A.b) D'autres fois le sens correct de la phrase dépend du fait de sous-entendre un terme dans cette phrase. Il s'agit là d'une Signification indirecte dite : "Dalâlatu-'qtidhâ' in-nass".

--- A.c) D'autres fois encore la phrase communique un sens, et il en découle un corollaire (lâzim), qui constitue quelque chose n'ayant pas été spécifié dans le texte. C'est là une Signification indirecte dite : "Dalâlatu ishârat in-nass".

Par ailleurs, la phrase a un sens, énonçant un propos (mahkûm bihî) au sujet d'une action humaine précise, qui en est ici le thème (mahkûm 'alayh). Or il existe par ailleurs d'autres actions (qui n'ont pas été spécifiées dans le texte) à qui le même propos s'applique également. La raison en est que ce propos (ici une norme) n'a pas été énoncé au sujet de ce thème (ici une action humaine) sans motivation aucune, mais, bien au contraire, parce que cette action renferme telle propriété (wasf) (cette propriété s'appelle "le principe motivant" / "le pivot" / la 'illa de la règle.

----- Si les autres thèmes méritent ce propos à plus forte raison (a fortiori) ou au même niveau (a pari) que le thème ayant été stipulé (mansûs 'alayh), nous avons là quelque chose qui relève de nouveau de la Signification du Texte lui-même (soit le genre A), en l'occurrence une : "Dalâlatu dalâlat in-nass", ce qui constitue un cas du type A.d).

----- Par contre, si ce n'est pas à un tel niveau que les autres thèmes  méritent ce propos, alors nous avons une Signification par Extraction à partir de la Signification de la Lettre du Texte (Dalâla qiyâsiyya), soit le genre B.

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Les différents types de Signification du Texte (Dalâla lafziyya) (avec la Signification directe A.a, ainsi que les 3 Significations indirectes A.b, A.c et A.d que nous venons d'évoquer), nous en avons parlé dans l'article :
Ce que le texte signifie directement et explicitement. Ce qu'il signifie indirectement et/ou implicitement.

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Un second aspect des choses :

Le fait que la raison se soumette au fait que c'est Dieu le Hâkim (fi-t-tashrî' aussi), cela n'implique pas qu'elle n'ait aucun travail à faire pour comprendre et qu'elle ne puisse jamais relativiser l'applicabilité du propos.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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