Question :
Si j'ai bien compris ce que vous avez écrit, on peut jouer au football tant qu'on respecte les principes de l'islam.
Mais ma question est : Peut-on participer à un tournoi de football, les participants n'ayant alors plus seulement en tête l'objectif d'entretenir leurs muscles mais aussi celui de remporter la victoire ? Et peut-on acheter une coupe, que l'équipe gagnante remportera ?
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Réponse :
Vous faites apparemment allusion à mes deux articles relatifs aux jeux et divertissements, qui évoquent :
- quels divertissements sont recommandés (mustahabb),
- lesquels sont autorisés (mubâh ou jâ'ïz),
- et lesquels sont interdits (harâm ou mak'rûh tahrîmî).
(Cliquez ici et ici.)
La question que vous posez est maintenant de savoir d'une part si participer à une compétition à propos de l'un des jeux autorisés ou recommandés est autorisé ou pas, et d'autre part si toucher alors le prix prévu pour le vainqueur est autorisé ou pas ?
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A) Ce qui est certain c'est que le musulman ne peut entrer en compétition à propos d'une activité qui contredit en elle-même une règle de l'islam.
Un musulman ne peut ainsi pas participer au concours du plus gros buveur de bière, puisque le fait même de boire de l'alcool lui est interdit. Il ne participera pas non plus à un concours abêtissant (concours du plus haut crachat, etc.). Il ne peut non plus participer à un concours qui se fait à propos d'un jeu qui, en soi, est interdit : d'après un des deux avis existants, jouer au trictrac étant interdit (ou fortement déconseillé) même s'il n'y a pas de mise, le musulman qui suit cet avis ne peut participer à une compétition de trictrac.
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B) La question de participer à une compétition ne se pose donc qu'à propos d'une discipline ou d'un jeu qui, en soi, est autorisé.
A ce sujet, nous dirons deux choses...
D'une part il existe deux types de compétitions :
– B.1) celle où il n'y a aucun prix à remporter ;
– B.2) celle où il y a un prix à remporter.
D'autre part, il existe deux types de disciplines ou de jeux :
– B.A) ceux qui sont simplement autorisés (mubâh ou bien jâ'ïz) ;
– B.B) ceux qui sont recommandés (mustahabb), comme le sont la course de chevaux, le tir à l'arc, la natation, etc.
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B.1) La compétition où il n'y a aucun prix à remporter :
Participer à une telle compétition est autorisé (voir Al-Mughnî, 13/176), et ce qu'il s'agisse d'une activité de type B.B ou même de type B.A (simplement autorisés, mubâh, ou jâ'ïz).
Il s'agit par exemple de course à pied, de course de chevaux, de tir à l'arc (pour l'adresse), de natation, de football, de tennis, etc. La condition est, bien entendu, qu'on tienne également compte, lors du déroulement de ces compétitions, des autres principes : se vêtir correctement ('awra), ne pas en devenir passionné au point que cela occupe son esprit et son coeur et que l'on néglige ses devoirs vis-à-vis de Dieu, de sa famille, de la société, etc. Et puis il ne faut pas chercher à remporter la victoire au point de se quereller : l'important n'est pas de vaincre mais de participer, avec un esprit de saine compétition.
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B.2) La compétition où un prix est à remporter :
Déjà il faut ici déterminer qui offre le prix qui reviendra au vainqueur, car dans certains cas le fait que le prix ait été offert par telle personne rend interdit que le vainqueur touche ce prix.
Ensuite il s'agira de déterminer pour quelles activités il est autorisé au vainqueur de toucher un prix.
En effet, plusieurs cas de figure existent quant à celui qui offre le prix qui reviendra au vainqueur :
-- B.2.1) soit le prix que remportera le vainqueur est offert par une personne tierce, autre que les compétiteurs. Par exemple par le dirigeant (amîr). Ou encore par (et cela est autorisé d'après l'avis de la majorité des ulémas) un bienfaiteur, c'est-à-dire un homme qui a le souci de voir les jeunes s'épanouir et apporte ainsi sa contribution.
-- B.2.2) soit le prix que remportera le vainqueur est constitué de la mise d'une seule des deux parties en compétition. Ce cas de figure, rarement pratiqué, revient au fait qu'une des deux parties en compétition offre un prix et accepte que l'autre ne participe pas à l'achat de ce prix. Concrètement, cela signifie que la partie qui, seule, fournit le prix, accepte de ne rien remporter de nouveau si c'est elle qui gagne (puisque le prix qu'elle reçoit alors, c'est elle-même qui l'avait fourni), mais de laisser la partie adverse remporter un prix si c'est celle-ci qui gagne.
-- B.2.3) soit le prix que remportera le vainqueur est constitué des contributions des deux (ou plus) parties qui sont en compétition.
Il y a alors divergence d'avis entre les ulémas à propos de savoir si les prix de types B.2.1, B.2.2 et B.2.3 sont autorisés, et dans quelles compétitions...
Le fait est que le Prophète (sur lui soit la paix) a dit : "لا سبق إلا فى نصل أو خف أو حافر" : "Pas de prix, sauf dans un [tir de] flèches ou une [course de] méhari ou de cheval" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1700, Abû Dâoûd, n° 2574, an-Nassâ'ï, n° 3586).
Dans ce hadîth, on trouve :
- une négation ("Pas de prix"),
- suivie d'une exception ("sauf dans...").
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– Une première posture est de dire que la compétition de type B.2.3 est interdite, même pour les trois activités citées explicitement dans le hadîth susmentionné :
C'est-à-dire que s'il y a contribution des deux parties pour un prix qui, sur la base d'un événement aléatoire – la victoire –, sera remis à l'une de ces deux parties, alors cela relève du même principe – qimâr – que le jeu de hasard et n'est donc pas permis : ni pour une course de chevaux ou de méharis, ni pour une compétition de tir à l'arc, ni pour un autre type de compétition.
Seul un cas de figure, qui se ramifie de ce cas B.2.3, fait exception et est permis en ce qui concerne la course de chevaux ou de méharis : c'est lorsqu'en plus des deux parties qui achètent le prix, il existe une troisième partie qui participe à la compétition sans participer à l'achat du prix (comme le font les deux autres parties) mais qui peut remporter ce prix (il faut d'ailleurs que cette troisième partie soit de même niveau que les deux autres, afin qu'elle dispose des mêmes chances que les deux autres pour pouvoir remporter la compétition). Les juristes musulmans donnent à la fonction de cette troisième partie le nom de "muhallil" (voir par exemple Al-Mughnî, 13/186-188, ou Jawâhir ul-fiqh, 2/349) et, se fondant sur un hadîth rapporté par Abû Dâoûd (n° 2579), disent de ce cas de figure qu'il est permis. L'authenticité de ce hadîth fait l'objet de discussion chez certains spécialistes du hadîth, mais ces juristes considèrent que son contenu va dans le sens du principe déjà établi. En tous cas, la présence du muhallil fait qu'on n'est alors plus dans le cas B.2.3, puisque ce sont pas toutes les parties en compétition qui participent à l'achat du prix : on se retrouve alors dans le cas B.2.2.
Dès lors, les ulémas tenants de cette posture déduisent, par incidence, que l'interdiction présente dans le hadîth "Pas de prix, sauf dans un [tir de] flèches ou une [course de] méhari ou de cheval" (interdiction par rapport à laquelle il a été fait exception de ces trois disciplines), cette interdiction porte forcément sur autre chose qu'un prix de type B.2.3 (déjà interdit) : cette interdiction porte forcément sur un prix de type B.2.1 ou B.2.2.
Et alors...
--- D'après certains des mujtahidûn tenants de cette première posture (notamment Ahmad et un des avis de Mâlik), un prix (de type B.2.1 ou B.2.2) ne peut être offert que pour l'une des trois activités mentionnées dans le hadîth : une course de chevaux, une course de méharis, ou une compétition de tir à l'arc. Pour toute autre compétition que ces trois activités, aucun prix (fût-il du type B.2.1 ou B.2.2) ne peut être offert.
--- D'après certains ulémas hanafites (c'est l'avis de Muftî Muhammad Shafî'), la permission est légèrement plus étendue : un prix de type B.2.1 ou B.2.2 peut être offert pour les trois compétitions mentionnées dans ce hadîth, ainsi que pour la course à pied. Mais pour toute autre compétition, aucun prix ne peut être reçu par le vainqueur, même si le prix a été donné par un bienfaiteur (soit le cas B.2.1).
Il écrit : "Jin khélon sé kutch dînî yâ dunyawî fawâ'ïd hâsil ho sakté hein, wo jâ'ïz hein, ba shartéké (…), lékin uski bâzî par koï mu'âwaza ya in'âm mashrût muqarrar karnâ ja'ïz nahîn hé" (Jawâhir ul-fiqh, 2/351). Remarquons juste que le principe est bien connu : "al-ma'rûf ka-l-mashrût" et que cet avis englobe aussi le fait que les équipes savent pertinemment que le vainqueur va recevoir un prix. Plus loin, Mufti Shafî' cite ses sources : "وأقره الشارح هناك حيث قال: ولا يجوز الاستباق في غير هذه الأربعة كالبغل بالجعل؛ وأما بلا جعل فيجوز في كل شيء. (...) لأن جواز الجعل فيما مر إنما ثبت بالحديث على خلاف القياس، فيجوز ما عداها بدون الجعل" (Radd ul-muhtâr 9/576 ; Jawâhir ul-fiqh, 2/351). D'après cet avis, aucune coupe, même offerte par un bienfaiteur, ne peut donc être mise en jeu et destinée à être reçue par le vainqueur d'un tournoi de football. Dans l'école hanafite, la compétition quant à des questions islamiques (les connaissances ou les argumentations sur des points islamiques) peut également faire l'objet de la remise d'un prix de type B.2.1 ou B.2.2 (Radd ul-muhtâr 10/483).
--- D'après certains ulémas shafi'ites, la permission est encore plus étendue : un prix de type B.2.1 ou B.2.2 est possible pour les trois compétitions susmentionnées, ainsi que pour les compétitions leur ressemblant : la course à pied, la lutte, la course de bateaux (Al-Mughnî, 13/179). Il s'est agi ici d'une analogie (qiyâs ut-tamthîl).
--- D'après certains ulémas hanafites comme Cheikh Khâlid Saïfullâh, la remise d'un prix de type B.2.1 ou B.2.2 est autorisée à propos de toutes les compétitions qui apportent un profit reconnu par l'islam : course à pied, lutte, football, hockey, volleyball, etc. (voir Jadîd fiqhî massâ'ïl, 1/192).
Selon ces ulémas, le hadîth "Pas de prix, sauf dans un [tir de] flèches ou une [course de] méhari ou de cheval" est à comprendre dans le même sens que cet autre hadîth : "Pas de ruqya, sauf par rapport à un mauvais œil ou une piqûre d'insecte" (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2057, Abû Dâoûd, n° 3884). La ruqya n'est pas interdite pour les autres cas, et ce hadîth veut juste dire que si elle mérite et a besoin d'être faite, c'est bien pour ces deux cas-là (c'est ce qu'ont écrit plusieurs ulémas, voir 'Awn ul-ma'bûd). De même, l'autre hadîth signifie que si on veut offrir un prix (type B.2.1 ou B.2.2) au vainqueur d'une compétition, il est souhaitable de le réserver à l'un des trois types de compétitions mentionnés. Cependant il n'est pas interdit d'offrir un prix de l'un de ces deux types pour les autres compétitions. La négation présente dans le hadîth suscité n'induit pas, ici, selon ces ulémas, une interdiction, mais une simple orientation. Ce hadîth signifie selon eux : "Lâ yanbaghi-s-sabaqu, illâ fî nasl aw khuff aw hâfir"" (cette interprétation du hadîth, Cheikh Khalid Saïfullâh me l'a rapportée oralement de ces ulémas hanafites, et m'a dit qu'elle était écrite dans un de ses ouvrages, mais que celui-ci n'était pas encore édité).
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--- Une question demeure ici :
Pourquoi donc un prix de type B.2.1 ou B.2.2 (qui ne constitue pas du qimâr) est interdit pour autre chose que ces activités ? Que le type B.2.3 soit interdit, cela est compréhensible car cela constitue du qimâr, mais pourquoi un prix de type B.2.1 ou B.2.2 ne serait-il pas tout simplement autorisé pour toute activité qui est de type B.A, c'est-à-dire autorisée (jâ'ïz, ou au moins mubâh), vu que le B.2.1 constitue du ju'l ("Celui qui réalise telle chose, recevra de ma part telle récompense"), lequel est autorisé pour toute activité mubâh ?
--- La réponse est comme suit :
----- Chez les ulémas hanafites, cela est dû au fait que la règle première, au sujet du ju'l, est l'interdiction (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, tome 5 p. 3865). C'est seulement à cause du hadîth suscité que le ju'l a été autorisé ; cette autorisation étant à l'encontre de la règle normale, le ju'l demeure donc interdit pour les cas n'étant pas comparables aux cas stipulés dans ce hadîth : "لأن جواز الجعل فيما مر إنما ثبت بالحديث على خلاف القياس، فيجوز ما عداها بدون الجعل" (Radd ul-muhtâr 9/576), "على أن جواز الجعل فيما ذكر استحسان قال الزيلعي: والقياس أن لا يجوز لما فيه من تعليق التمليك على الخطر، ولهذا لا يجوز فيما عدا الأربعة كالبغل، وإن كان الجعل مشروطا من أحد الجانبين اهـ فتأمل" (Radd ul-muhtâr 9/577).
----- Chez les ulémas malikites, cela est peut-être dû au fait que le ju'l est certes autorisé, mais parmi les conditions, il y a que le jâ'ïl doit retirer un profit du maj'ûl fîh (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, p. 3870). Or cela n'est pas le cas dans une compétition.
----- Ibn Taymiyya fait pour sa part valoir que le jeu fait l'objet d'une exception par rapport au ju'l : le ju'l est en soi autorisé ; cependant, s'il concerne un jeu, il y a restriction, car argent et jeu ne font pas bon ménage ; la seule exception concerne les 3 activités mentionnés dans le hadîth : "أحدها " أن يقال: النهي عن هذه الأمور ليس مختصا بصورة المقامرة فقط؛ فإنه لو بذل العوض أحد المتلاعبين أو أجنبي لكان من صور الجعالة؛ ومع هذا فقد نهي عن ذلك، إلا فيما ينفع، كالمسابقة والمناضلة، كما في الحديث: {لا سبق إلا في خف أو حافر أو نصل} لأن بذل المال فيما لا ينفع في الدين ولا في الدنيا منهي عنه وإن لم يكن قمارا. وأكل المال بالباطل حرام بنص القرآن وهذه الملاعب من الباطل لقول النبي صلى الله عليه وسلم {كل لهو يلهو به الرجل فهو باطل؛ إلا رميه بقوسه أو تأديبه فرسه أو ملاعبته امرأته فإنهن من الحق}: قوله " من الباطل " أي مما لا ينفع (فإن الباطل ضد الحق؛ والحق يراد به الحق الموجود اعتقاده والخبر عنه، ويراد به الحق المقصود الذي ينبغي أن يقصد وهو الأمر النافع؛ فما ليس من هذا فهو باطل ليس بنافع). وقد يرخص في بعض ذلك إذا لم يكن فيه مضرة راجحة، لكن لا يؤكل به المال؛ ولهذا جاز السباق بالأقدام والمصارعة وغير ذلك وإن نهي عن أكل المال به. وكذلك رخص في الضرب بالدف في الأفراح وإن نهي عن أكل المال به. فتبين أن ما نهي عنه من ذلك ليس مخصوصا بالمقامرة فلا يجوز قصر النهي على ذلك؛ ولو كان النهي عن النرد ونحوه لمجرد المقامرة لكان النرد مثل سباق الخيل ومثل الرمي بالنشاب ونحو ذلك، فإن المقامرة إذا دخلت في هذا حرموه مع أنه عمل صالح واجب أو مستحب كما في الصحيح عن النبي صلى الله عليه وسلم أنه قال: {ارموا واركبوا وأن ترموا أحب إلي من أن تركبوا} {ومن تعلم الرمي ثم نسيه فليس منا} وكان هو وخلفاؤه يسابقون بين الخيل" (MF 32/223-224).
C'est pourquoi c'est seulement pour une activité de type "B.B" (recommandée : mustahabb) qu'on peut toucher un prix, fût-il de type B.2.2 ou même B.2.1.
Une activité du type "B.A"(autorisée : mubâh ou jâ'ïz), on peut certes la pratiquer, cependant on ne peut pas toucher de prix par rapport à elle (Al-Furûssiyya, Ibn ul-Qayyim, p. 172, p. 309), fût-il de type B.2.2 ou même B.2.1. On peut citer comme exemple le concours de la construction la plus rapide d'une chaise, etc. D'après un des deux avis, jouer aux échecs est autorisé (jâ'ïz, quoique mak'rûh tanzîhî) ; mais, même alors, toucher un prix n'est pas autorisé.
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– Une seconde posture : pour Ibn Taymiyya et Ibn ul-Qayyim, dans le hadîth "Pas de prix, sauf dans un [tir de] flèches ou une [course de] méhari ou de cheval", l'interdiction (par rapport à laquelle il a été fait exception de ces trois disciplines) concerne un prix de n'importe quel type, même B.2.3.
Ce hadîth :
----- veut dire qu'un prix de type B.2.1 et B.2.2 n'est autorisé que pour ces trois disciplines (ainsi que celles qui leur sont équivalentes) ;
----- mais veut dire aussi que pour ces trois disciplines (ainsi que celles qui leur sont équivalentes) même un prix de type B.2.3 (normalement interdit car relevant du qimâr) est exceptionnellement autorisé (Al-Furûssiyya, p. 302).
(Quant au hadîth parlant du muhallil, il n'est pas authentique.)
Toucher un prix de type B.2.3 (normalement interdit car relevant du qimâr) est donc autorisé pour les trois disciplines mentionnées dans le hadîth, ainsi que pour toute discipline renfermant la même caractéristique ("ma'nâ", c'est-à-dire "'illa", "manât", "madâr") : lutte, course à pied, natation, etc. (Ibid., p. 203, p. 206).
Cela est également autorisé pour les concours liés aux connaissances ou aux argumentations sur des points islamiques. Le fait est que Abû Bakr (que Dieu l'agrée) avait parié avec des polythéistes mecquois sur la réalisation de la victoire des Byzantins sur les Perses, comme l'avait annoncé le Coran après la victoire perse. Et, dit Ibn Taymiyya, cela n'a pas été abrogé, et demeure donc exceptionnellement autorisé. Il en est alors de même pour ce qui est de toucher un prix lors d'un concours de connaissances sur l'islam ou d'argumentations sur des points islamiques.
Quant aux disciplines purement autorisées, elles peuvent être pratiquées, mais le vainqueur ne peut alors toucher aucun prix, d'aucun type (pas même de type B.2.1 et B.2.2).
(Cf. Al-Furûssiyya, Ibn ul-Qayyim.)
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).